Abus de verbalisation SNCF

De plus en plus, les agents SNCF se croient tout permis, se prennent pour des shérifs ou policiers de la Police Nationale et verbalisent les gens, que ce soit dans les trains ou des gares, pour des délits imaginaires.

Les cow-boys de la SNCF délivrent de plus en plus d’amendes pour une plante jugée encombrante, un colis trop gros, un simple échange de place, ou un appel en haut-parleur.

Il existe même des gares devenues tristement célèbres pour les « performances » des agents SNCF comme la gare de Rosa Parks , lieu emblématique de ce type de verbalisations excessives, dans un contexte de sentiment d’insécurité non résolu.

Les usagers de la SNCF sont confrontés à des agents « zélés » qui produisent des procès-verbaux délirants, de manière quasiment industrielle.

Ces cow-boys sont souvent, dans les gares, des agents de la Sûreté Ferroviaire SNCF, assermentés, agréés et titulaires d’un arrêté préfectoral de port d’armes de catégories B [arme à feu de poing] et D [aérosol lacrymogène].

« Tous les procès-verbaux établis par les agents de la Sûreté Ferroviaire SNCF font foi jusqu’à preuve du contraire», affirme la SNCF, sur la base de l’article 2241-7 du code des transports mais il y a des solutions pour les victimes de ces cow-boys (Voir Loi Tabarot).

Recours contre les délires des agents de la SNCF

Des recours existent : dépôt de réclamation, puis saisine de la médiatrice de la SNCF, qui donne raison aux usagers dans plus de 8 cas sur 10. Ce taux élevé traduit une dérive du système où la priorité semble donnée à la rentabilité des contrôles plutôt qu’à la justice ou la sécurité.

Cliquez ici pour Contester une amende SNCF

Si vous êtes victime d’une injustice de la part de la SNCF, trouvez des témoins, demandez les vidéos (de manière officielle pour éviter qu’elles ne soient effacées) . Voir aussi Ne payez jamais une amende sans vérifier ces 6 points : annulation possible dans plus d’un cas sur deux